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Comment utiliser l’écriture inclusive pour ses contenus ?

Tu as sans doute déjà entendu parler de l’écriture inclusive. Cette façon d’écrire est souvent controversée et remise en cause, pourtant nous sommes de plus en plus nombreux·se·s à l’utiliser au quotidien. Si tu hésites toujours, je t’explique aujourd’hui en quoi utiliser l’écriture inclusive pour ses contenus influe sur l’image de marque et je te donne quelques pistes pour l’utiliser simplement !

Comment utiliser l’écriture inclusive pour ses contenus-article

En quoi consiste l’écriture inclusive pour ses contenus ?

Une écriture respectueuse

Le rôle de l’écriture inclusive est, comme son nom l’indique, une forme de rédaction plus respectueuse de la multitude de genres. Il n’y a plus de rejet de genre : le masculin n’est plus considéré comme neutre absolu. C’est encore une écriture assez discutée et souvent critiquée en raison de nombreuses idées reçues que certaines personnes se font sur la question. Il est cependant évident que dans une société aussi mouvante que la nôtre, il est essentiel d’adapter nos habitudes et de cesser les discriminations, jusque dans nos écrits (c’est en tout cas mon opinion).

En résumé, l’écriture inclusive est l’ensemble des actions (ici rédactionnelles) que nous mettons en place pour assurer l’égalité des genres.

Une multitude de façons de l’adopter

Lorsque l’on écoute les détracteur·ice·s de l’écriture inclusive (dont des personnes du gouvernement), nous entendons beaucoup parler de cette perte de lisibilité. Dans la tête de nombreuses personnes, l’écriture inclusive se traduit par l’utilisation du point médian, ce que je fais depuis le début de cet article (et peut-être que toi aussi, tu penses que c’est la seule solution). Néanmoins, il existe d’autres façons d’être inclusif sans utiliser ce fameux point. Laisse-moi t’en liste quelques-unes ⤵️

  • Le double terme : on écrit à la fois le masculin et le féminin d’un mot. Par exemple, ils sont beaux et elles sont belles ;
  • l’utilisation de termes épicènes : ce sont des mots qui ne sont pas genrés. Par exemple, utiliser l’entreprise cliente plutôt que la cliente ou le client ;
  • les lettres collées : pour éviter le point médian qui met donc deux terminaisons à la fin d’un mot, nous utilisons le æ. Par exemple, une personne non-binaire écrira “je suis désolæ plutôt que je suis désolé·e” ;
  • l’utilisation du x neutre : au lieu de mettre la marque du genre, nous utilisons un x, comme pour voyageuxe (voyageur ou voyageuse) ou jalouxe (jaloux ou jalouse).
  • l’alphabet inclusif : créé par Tristan Bartolini, graphiste, cet alphabet fusionne certaines lettres entre elles pour en former de nouvelles.

Extrait du travail de Tristan Bartolini, nouvelle lettre entre le X et le SE. - Tristan Bartolini
Extrait du travail de Tristan Bartolini, nouvelle lettre entre le X et le SE. - Tristan Bartolini

Il y a encore d’autres façons d’être plus inclusif, comme féminiser les noms de métiers (autrice, cheffe, professeure…), utiliser les accords de proximité et de majorité ou encore transformer les pronoms (iel, ael, yel, ol….).

Je laisse de nombreuses ressources en fin d’articles, n’hésite pas à aller les consulter pour trouver la forme inclusive qui te correspondra le mieux.

Comment créer des contenus inclusifs, en plus de la manière de rédiger ?

Si la manière d’écriture est importante dans la création de tes contenus inclusifs, il existe d’autres manières d’agir pour l’égalité des genres. En voici une liste non-exhaustive : 

  • utiliser des polices lisibles sur tous les écrans ;
  • retranscrire le contenu de tes visuels dans les balises “alt”, dans ton post ou dans les commentaires de ton post (pense à la lecture d’écran) ;
  • faire attention au contraste : texte sur une image, couleurs, les formes…
  • mettre des sous-titres sur ses vidéos…

Autant d’actions qui peuvent changer la perception des internautes sur ton contenu ! Et oui, l’écriture inclusive est un élément de langage à prendre en compte lors de la construction de son image de marque. L’utiliser dans sa communication montre une volonté de s’engager socialement dans l’évolution de la société et dans l’accueil de tous les êtres humains, sans distinction. En plus d’ancrer ta marque dans le présent et tout ce qu’il implique, c’est une façon de se démarquer !

Un point de vigilance

Utiliser l’écriture inclusive dans mes contenus est devenue un réflexe, une habitude. Ce n’était pas facile au début, mais à force d’utiliser le point médian, c’est bien plus simple. Désormais, je ne me verrai pas m’en passer. Je l’utilise le plus souvent possible, dans mes rédactions, les documents que j’envoie à mes client·e·s et les visuels que je réalise.

Il y a cependant un point de vigilance que je souhaitais aborder avec toi : la question du SEO. En effet, les robots ne sont pas encore performants sur l’écriture inclusive, si bien que les requêtes peuvent être faussées. Pour éviter cela, l’utilisation de termes épicènes en mot-clé est, selon moi, la meilleure solution. 

Pour conclure…

Utiliser l’écriture inclusive pour ses contenus devient important. Cela montre une volonté de s’engager dans la lutte pour l’égalité et la reconnaissance de la multitude de genres de l’être humain ainsi que dans l’inclusion des personnes déficientes visuelles. Les méthodes pour l’adopter sont multiples et ne se cantonnent pas au fameux point médian, encore décrié. 

Et toi, prêt·e à changer ta façon d’écrire pour être plus inclusif·ve ? 

Moi, c’est Elodie et je t’accompagne sur plusieurs domaines de communication : la construction de ton image de marque, ta stratégie de communication multi-canale et la rédaction de tes contenus web ! 

Elodie

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